Des centaines d’étudiants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou (campus de Hasnaoua) ne savent plus à quel saint se vouer, tant aucune écoute ne leur est accordée de la part des principaux responsables à l’origine d’une orientation imposée du système LMD, instauré depuis plus d’une décennie.
Des étudiants en sciences commerciales ayant obtenu leur bac en 2010 et admis à la première promotion du LMD, suivaient, depuis, les nouveaux modules affectés à ce programme modulaire, ont-ils indiqué dans une déclaration remise à notre bureau. Aussi, ils déplorent, dans leur document, le fait qu’ils sont admis sous condition pour ceux qui n’ont pas validé la totalité de leurs modules, d’où une accumulation, pour eux, de modules de dettes au fil des ans. Aujourd’hui, précisent-ils, ils se retrouvent en situation de blocage qui ne leur donne aucune chance d’avoir leurs diplômes.
La gravité, expliquent-ils, est qu’ils ont été contraints de signer faute de quoi leurs cartes d’étudiants ne seraient pas renouvelées un engagement acceptant que ce serait pour eux la dernière année à l’université, dans le cas où ils n’obtiendraient pas les modules de dettes. Livrés à eux-mêmes, ces étudiants, tout en dénonçant «une iniquité dans les notations à la faculté», se retrouvent devant l’aggravation de leur problème avec les années à venir, étant donné que les modules en dettes connaissent des changements, pendant que les étudiants concernés ne bénéficient pas de mises à niveau ni de séances d’orientation. Avec la validation de leur 3e année depuis 2013, ces étudiants se sont retrouvés présentement dans un blocage qui ne leur permet ni l’accès au master, ni, encore moins, au travail, pour, évidemment, défaut de diplôme.
↧