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Channel: El Watan - Tiziouzou
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Les Autrichiens en quête de partenariat à Tizi Ouzou

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Le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Autriche a atteint 500 millions d’euros en 2012. Une douzaine de filiales et 60 représentations d’entreprises autrichiennes présentes sur le marché algérien opèrent dans plusieurs domaines, notamment l’énergie, l’agro-alimentaire, le bâtiment… C’est ce qu’a fait savoir, M. Markus Haas, conseiller commercial à l’ambassade d’Autriche à Alger, au cours d’une réunion de la chambre de commerce et d’industrie du Djurdjura, tenue jeudi dernier à Tizi Ouzou, en présence d’une vingtaine d’opérateurs économiques de la région. D’emblée, M. Markus a présenté au cours de sa communication les relations de coopération entre l’Algérie et l’Autriche qu’il a qualifiées d’importantes. Il tient à préciser que l’objectif de son pays est de fructifier l’investissement en Algérie. Il citera notamment l’exemple d’entreprises autrichiennes opérant dans l’énergie solaire et l’emballage pharmaceutique qui ont émis leur volonté d’investir en Algérie. Il notera aussi que 200 Autrichiens ont travaillé sur le projet de dédoublement de la voie ferrée «Alger-Thénéa», en plus de ceux qui sont intervenu dans le projet du métro d’Alger. «En Autriche, la chambre de commerce est riche de 400 000 entreprises dont 40 000 à l’échelle internationale. Elles sont à la recherche de nouveaux partenaires», fait-il savoir. Sollicité en marge de cette réunion, M. Markus Haas dira : «Ma visite à Tizi Ouzou s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres que j’effectue dans les wilaya de votre pays. Aujourd’hui, je suis ici pour apprécier le potentiel des entreprises locales qui existent afin de découvrir de nouveaux champs de collaboration. J’ai constaté l’énorme potentiel des opérateurs de la région dans les secteurs agro-alimentaire et la production des biens de consommation. Cela m’a donné des idées. Ceci-dit,  c’est une journée très fructueuse pour moi». Pour sa part, le président de la chambre de commerce et d’industrie de Tizi Ouzou, Améziane Medjkouh fera savoir qu’à Tizi Ouzou, «des entreprises ont déjà une expérience de partenariat avec leurs homologues autrichiennes. L’on a constaté une souplesse dans nos échanges avec les Autrichiens qui nous offrent des produits de qualité». Par ailleurs, un vol direct en Alger et Vienne sera assuré par la compagnie Air Algérie début avril prochain, précisera ce responsable.   

Commune de Maâtkas : Ath Zaïm célèbre le patrimoine oléicole

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La fête de l’huile d’olive et de l’olivier s’est ouverte jeudi dernier au village Ath Zaim, dans la commune de Maâtkas et sera clôturée aujourd’hui. La 4e édition de la fête de l’huile d’olive et de l’olivier a été organisée ce week end à Ath Zaïm, dans la commune de Maâtkas, à 20 km au sud de Tizi Ouzou. La manifestation a été initiée par l’association culturelle «Tigejdit», en collaboration avec le comité du village et les autorités locales sous le thème «Tous ensemble pour une huile de qualité». La culture de l’olivier, à l’instar du figuier, est une pratique paysanne ancestrale dans cette région de la wilaya de Tizi Ouzou, comme partout en Kabylie. Le coup d’envoi de cette activité  qui sera clôturée aujourd’hui a été donné par les autorités locales et de wilaya, en présence de nombreux villageois et d’invités. A cette occasion, des stands d’exposition de variétés d’huile et de fruits de l’olivier, de plantes médicinales et autres produits artisanaux, tels que le bijou, la poterie, la robe kabyle…, ont été installés. Un espace a été réservé aux sous-produits de l’olive (grignons, margines et bois de l’olivier). Des spécialistes dans le domaine ont exécuté des démonstrations de récolte, de compostage, de fabrication de savon, de mise en terre de plants, ainsi que de la manière de tailler l’olivier, sous le regard attentif de jeunes paysans et d’apprentis. La présentation de 5 communications et une table ronde sur les vertus nutritives et thérapeutiques de l’huile d’olive a été au programme également, avec la contribution de MM. Bengana et Kelouche, respectivement maitre de conférences et professeur à l’université de Tizi Ouzou. «Les facteurs agissant sur la qualité de l’huile d’olive», «La stratégie de lutte contre les insectes ravageurs de l’olivier» et «La conduite d’une oliveraie» ont été d’autres thèmes de conférences présentées par M. Kheloufi, représentant de l’institut technique de l’arboriculture fruitière au sein de la ferme de démonstration de Takrietz, à Sidi Aïch (Bejaïa). Deux autres communications sur «Les maladies de l’olivier et les différentes méthodes de lutte» ont été animées par M. Heddam, ingénieur d’Etat à la SRV (Station régionale vétérinaire) de Draâ Ben Khedda, tandis qu’un thème sur le «programme de la filière oléicole et les subventions agricoles de l’Etat» a été développé par un représentant de la DSA (Direction de wilaya des services agricoles).Une table-ronde regroupant des représentants de la DSA et de la conservation des forêts avec des étudiants de filières oléiculture et oléo-technique, des oléo-facteurs, des agriculteurs, ainsi que des membres de l’association organisatrice a eu lieu autour du thème de «La qualité de l’huile d’olive, entre les méthodes traditionnelles et les techniques modernes de la filière oléicole». La manifestation sera couronnée aujourd’hui par un concours de dégustation de l’huile d’olive (analyse physique, chimique et organoleptique). Les membres du jury de ce concours sont des spécialistes de l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (ITAFV) de Tessala El Merdja (Alger). La manifestation sera clôturée par du théâtre, de la poésie, de la chorale et un gala artistique durant lequel des vedettes de la chanson kabyle se succèderont en scène.

Une statue pour le Lion du Djurdjura

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Une statue à l’effigie du colonel Amirouche Aït Hammouda a été inaugurée, hier dans la daïra de Beni Yenni (à 30 km au sud-est de Tizi Ouzou), à l’occasion de la commémoration du 55e anniversaire de sa mort.  La cérémonie a été organisée par les comités des villages Tassaft Ouguemoun et Aït Eurbah, relevant de la commune d’Iboudraren, et l’Organisation des moudjahidine de la wilaya de Tizi Ouzou. L’inauguration de la statue a été marquée par la présence de milliers de citoyens venus de divers horizons de la région, des représentants de la famille révolutionnaire, du wali, des autorités locales, de Nordine Aït Hamouda (fils du colonel Amirouche), des compagnons d’armes du héros, de personnalités politiques, dont le docteur Saïd Sadi, auteur du livre Amirouche, une vie, deux morts, un testament. A l’occasion, une gerbe de fleurs a été déposée au carré des Martyrs, au village Tassaft Ouguemoun, à 2 km du lieu de l’implantation de cette stèle, une œuvre artistique de près de 4 mètres de hauteur réalisée par un artiste italien. Une procession humaine qui s’étendait jusqu’aux hauteurs de ce village a pris part à ce recueillement. La commémoration a été ponctuée par un rassemblement autour de la statue du Colonel. Une couronne de fleurs au nom de tous les villageois a été déposée à son piédestal. La coordination de Larbâa n’Ath Iraten de l’Union nationale des fils de chouhada, conduite par des dizaines de citoyennes et citoyens munis d’une banderole sur laquelle on pouvait lire «Gloire à nos valeureux martyrs» et de l’emblème national, s’est jointe au rassemblement. Sur cette placette mémorielle, d’anciens maquisards ont témoigné du courage, de la bravoure et de la grandeur du commandant de la Wilaya III historique. «L’esprit rassembleur du colonel Amirouche a fait que la présence des citoyens est massive aujourd’hui», dira un ancien maquisard. «Enfin une statue pour Amirouche  ! Cela va permettre aux générations futures de sacraliser sa mémoire», clamera un jeune. Ce rendez-vous avec l’histoire et la mémoire du Colonel a été ponctué par une exposition du livre de Saïd Sadi, consacré à la vie, au combat, aux conditions de l’assassinat du Colonel, mort au combat au sud de Bou Saâda le 29 mars 1959 et de la séquestration de sa dépouille et de celle du colonel Si El Haouès, au lendemain de l’indépendance. Dans l’après-midi de cette journée commémorative, une exposition relatant le parcours combattant du martyr a été organisée au   Musée du moudjahid de Tizi Ouzou. Une conférence, animée par Nordine Aït Hamouda, Saïd Sadi, Aït Ahmed Si Ouali (secrétaire du PC de l’ex-Wilaya III) et de Mahdi Cherif (officier de l’ALN et de l’ANP à la retraite), a été ensuite tenue dans le théâtre de ce musée. «Seul Amirouche savait rassembler jeunes et anciens, un demi-siècle après la libération du pays. Il sait se conduire avec le peuple, les villageois…», dira dans son témoignage Aït Ahmed Si Ouali. L’intervention de Mahdi Cherif a porté sur les péripéties qui ont marqué la séquestration et l’exhumation des dépouilles des deux colonels, sous le régime de Boumediène. Prenant la parole, Saïd Sadi a axé son intervention sur le thème «Combat d’Amirouche, racines et résonances». «Nous cherchons la vérité, celle qui bâtit les pays. Aucun pays ne s’est construit sur la base du mensonge. Il ne faut absolument rien cacher sur l’histoire…». «Plus on accable cet homme, plus il y a la mémoire populaire qui est là pour le protéger», a-t-il dit devant l’assistance qui l’applaudissait.                               

Mâatkas : Budget communal insuffisant

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La commune de Maâtkas à 25 kilomètres au sud de Tizi Ouzou a bénéficié d’une enveloppe financière de 20 millions de dinars entrant dans le cadre des projets communaux de développement(PCD) pour l’année 2014. La somme allouée est jugée insuffisante et en deçà des attentes des citoyens. Elle n’arrivera pas à couvrir et à satisfaire tous les villages de la municipalité. Eu égard aux déficits rencontrés dans leur quotidien. Cette enveloppe financière attribuée par les pouvoirs aux communes a été répartie par les élus locaux en deux volets: les travaux publics et l’hydraulique, et ce pour améliorer un tant soit peu le cadre de vie des citoyens. Dans le volet de l’hydraulique, il a été retenu la réalisation de deux réseaux d’assainissement des eaux usées dont bénéficieront les villages Ighil Aouène et Iâkouchène. Ces deux opérations, faut-il le souligner, atténueront les souffrances des villageois. Des fosses septiques seront ainsi démantelées. Dans l’autre volet, à savoir les travaux publics, les élus locaux ont jugé utile de procéder aux travaux d’aménagement et de revêtement de la piste allant de «Thaouint Imzola» vers «Achemoune» sur une distance de 500 mètres. Egalement la piste «Thiqtaîne» sur une distance de 300 m est retenue pour désenclaver les habitations.

Retard dans l’assainissement à Boudjima

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Plusieurs villages dans la commune de Boudjima, à 25 km au nord de Tizi Ouzou, n’ont pas encore de réseaux d’assainissement. Aussi, ces villageois ne cessent de réclamer des projets en la matière pour éviter les risques de maladies à transmission hydrique (MTH) en cette veille de la saison chaude. A rappeler que la majorité des villageois dans cette région n’ont pas d’autres choix que d’installer des fosses septiques à proximité de leurs maisons.  Appréhendant la saturation et les risques de débordement de ces fosses, ces habitants interpellent les autorités locales pour lancer des projets d’assainissement. D’autres bourgades réclament l’extension des réseaux d’assainissement déjà existants, car ces derniers déversent directement les eaux usées dans les oueds environnants. Les habitants de grands villages comme Tarihant, Yassekren et Afir ont saisi moult fois les autorités locales par des doléances sollicitant la prise en charge de ce problème. «L’assainissement est attendu depuis des années au niveau de notre village. Les bassins de décantation que nous avons construits nous-mêmes il y a des années de cela, sont présentement saturés et présentent des fuites d’eaux usées qui se déversent dans des jardins», dira Mohand, habitant du village Aït Amar Moussa. Arezki, de Tala Teghla, soulève, lui, le problème d’une rupture sur le réseau d’assainissement de son village, nécessitant réparation d’urgence. Au village Ichetouanène, une quinzaine de foyers attendent d’être assainis. Les villages Tarihant et Afir nécessitent à eux seuls, 3 kilomètres de réseau d’assainissement. Contacté par téléphone, L. Goudjil élu à l’APC de Boudjima, indique que «nous avons inscrit en 2014 deux projets d’assainissement au profit des villages Iserradjen et Aït Amar Moussa, qui ont bénéficié de 400 mètres chacun dans le cadre du plan communal de développement (PCD). Tarihant et Afir sont bénéficiaires, quant à eux, de 1500 mètres dans le cadre d’un budget sectoriel (BS)», précise le même élu.  

Ouadhias : Manque de liquidités dans les bureaux de poste

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Les caisses de certains bureaux de poste dans les localités de Souk El Tenine, Mechtras, Ouadhias-centre étaient à sec durant les journées de mardi, mercredi et jeudi derniers, a-t-on constaté lors d’une virée à leur niveau. A Ouadhias, le centre payeur était paralysé en raison de la panne d’un ordinateur, tandis que la connexion faisait défaut dans l’autre guichet. Un client, détenteur d’un compte courant postal (CCP) au sein de ce centre, tonnera : «Dans cette agence, il y a toujours quelque chose qui ne va pas, soit c’est la déconnexion du réseau internet, soit c’est l’indisponibilité de liquidités, ou carrément une panne… Un vrai calvaire !». Rappelons que les bureaux de poste au niveau des villages Aït Abdelmoumène, Taguemount Lejdid et Aït Abdelkrim, dans la même daïra, sont toujours fermés. A Souk El Tenine, dans la daïra de Maatkas, la préposée au guichet se contentait d’informer les clients qu’il n’y a plus d’argent en caisse. A Mechtras (daïra de Boghni), on nous dira qu’il n’y a pas d’argent et que même l’ordinateur était en panne. En revanche, à Tizi n-Tlata (daïra de Ouadhias), des centaines de clients d’Algérie Poste ont pu être satisfaits, puisqu’ils y ont trouvé de l’argent disponible et la connexion fonctionnait normalement. «Les agents de ce bureau de poste ont fait de leur mieux pour servir la clientèle», s’est exprimé, reconnaissant, un retraité venu de Ouadhias.

Yakouren : Les villageois ferment l’APC

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Les habitants du village Tighilt Boukessas, situé à 6 km à l’est du chef-lieu de la commune de Yakouren (50 km au nord-est de Tizi Ouzou), ont procédé hier, sous la conduite de leur comité, à la fermeture du siège de l’APC. Les habitants de ce village protestent notamment contre le non revêtement de la route communale, très dégradée, reliant leur localité à Yakouren et au chef-lieu de la commune voisine, Zekri, ainsi que pour réclamer le  raccordement de leurs foyers au réseau du gaz naturel. Ils soulèvent également le problème de glissements de terrain, fréquents ces derniers temps avec les fortes pluies saisonnières et menaçant route et village, selon un habitant de la localité, précisant que les autorités locales ont été moult fois saisies par le passé. Ces éboulements nécessitent des gabionnages en urgence et autres moyens de maintien du sol, précise notre interlocuteur. Les protestataires de Tighilt Boukessas, un village comptant 3000 habitants, ont installé devant le siège de la mairie une tente, une façon de montrer qu’ils ne sont pas prêts à quitter les lieux, et ont placé une banderole par laquelle ils préviennent qu’ils procéderaient, prochainement, dans le cas où leurs réclamations ne sont pas satisfaites, à la fermeture de la RN-12. «Cette méthode est devenue le seul moyen par lequel nos autorités acceptent de nous écouter», dira le même villageois. Contacté par téléphone, le maire de Yakouren, M. Si Tayeb, nous indiquera «n’avoir jamais été négligeant quant à l’écoute des citoyens de la commune. Les portes de l’APC sont toujours ouvertes et nous sommes disposés au dialogue. Les fiches techniques pour le gaz naturel, pour le foyer de jeunes, le revêtement du tronçon de route, l’internet, ainsi qu’un riche programme pour le village, sont prêtes».   

Commune d’Azazga : Dysfonctionnements à l’hôpital Meghnem

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Une malade n’a pas été opérée mercredi dernier en raison d’un différend entre une réanimatrice et un infirmier. Un citoyen de la ville d’Azazga a pris contact avec notre bureau pour relater des faits ayant survenu la semaine dernière lors de l’hospitalisation de sa mère qui avait pris un rendez-vous pour subir une intervention chirurgicale au service de traumatologie. La défaillance dans la gestion de ce service est telle que l’opération a été purement et simplement annulée, alors que l’hôpital Meghnem Lounès dispose d’un personnel médical et spécialisé suffisant. Salim Z. nous relate les faits : «Mardi dernier, j’ai emmené ma mère à l’hôpital d’Azazga pour subir le lendemain une intervention chirurgicale au niveau du pied. Elle présente une déformation appelée «hallux-valgus».  Admise au service orthopédie-traumatologie, elle avait été alitée jusqu’au lendemain pour qu’elle soit préparée à l’intervention. Mercredi à 7 heures du matin, elle m’avait appelé pour m’informer de son transfert dans le bloc opératoire. Je l’avais rassurée que cela allait bien se passer. Vers 11heures, je me suis rendu à l’hôpital pour m’enquérir de son état de santé, croyant la retrouver en salle de réanimation. A mon arrivée, et à ma surprise, j’avais appris que l’intervention en question avait été annulée, bien que les médecins lui aient déjà administré du sérum. Ma mère m’avait appris qu’un chirurgien l’avait initialement informée qu’elle devra patienter, car il devait opérer en premier un autre patient qu’il avait présenté comme  un cas urgent. Elle avait accepté, bien qu’elle attende là depuis 4 heures. Finalement, ni ma mère, ni l’autre malade n’avaient subi d’opérations. Le chirurgien qui était de garde, resté à son poste pour opérer les deux malades est venu vers 11h30 annoncer à ma mère très aimablement qu’elle ne pouvait être opérée, en exprimant tous ses regrets», témoignera Salim Z. Celui-ci tentera de comprendre la situation et finira par apprendre que cela était dû à la défection de la réanimatrice en raison d’un différend avec un infirmier faisant partie de l’équipe en charge de l’opération. Grave, dira Salim, qui souligne le préjudice infligé à sa maman qui s’était préparée à l’opération depuis longtemps et qui, après quatre heures d’attente près de la salle d’opération, on lui annonçait que finalement l’équipe n’était pas au complet. «Même si il y avait un différend au sein du personnel, il devait y avoir des chefs de service ou le responsable de la structure pour régler le problème sur place et faire en sorte que la vocation de l’hôpital soit préservée, c’est-à-dire la prise en charge du malade », dira encore Salim. Il tentera de voir les responsables de l’hôpital pour savoir pourquoi ce genre de situations étaient possibles dans une infrastructure de santé de 270 lits et comptant des dizaines de membres du corps médical et paramédical.  «La directrice de l’établissement était absente ce jour-là. Aucun responsable n’était de service. Le bureau vers lequel on m’a orienté était fermé», dira-t-il. Exaspéré, Salim était resté au chevet de sa mère avant qu’il décide de la faire sortir de l’hôpital pour rentrer à la maison. Là encore, il avait été confronté au problème de la défaillance de l’ascenseur, car il devait acheminer sa mère du 4e niveau de la structure jusqu’au rez-de-chaussée. «L’ascenseur ne dispose que d’une seule carte d’accès. Nous avons emprunté les escaliers sur 4 étages, alors que ma mère venait de subir une telle épreuve, ayant uniquement reçu du sérum depuis la veille. Je ne me tairai pas. J’interpellerai tous les responsables, au niveau local, de la wilaya et même ministériel, s’il le faut», dira Salim. Nous avons tenté, à notre tour, de rencontrer les responsables de l’hôpital pour obtenir des explications sur cet incident et si des mesures sont prises pour enrayer ce genre de dysfonctionnements, mais on apprendra que la directrice est en congé et l’intérimaire en réunion à la direction de la santé de la wilaya de Tizi Ouzou.  

Vibrant hommage à un grand homme de plume

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Plusieurs journalistes, des élus locaux, des députés et des hommes de culture ainsi que le directeur du quotidien El Watan, Omar Belhouchet, ont assisté aux funérailles. Décédé dimanche à l’âge de 80 ans, le journaliste Mohamed Saïd Ziad a été inhumé, hier, dans son village natal, Djemaâ Saharidj, dans la commune de Mekla, à 25 km à l’est de Tizi Ouzou. Les funérailles se sont déroulées en présence d’une foule nombreuse qui a déferlé sur cette bourgade aux ruelles étroites. Ses amis, des anonymes et plusieurs membres de la corporation de la presse l’ont accompagné à sa dernière demeure. D’ailleurs, des groupes d’hommes et de femmes convergeaient vers son domicile pour lui rendre un ultime hommage. Puis, à mesure que les heures s’égrenaient, il devenait de plus en plus difficile de se frayer un passage vers la demeure mortuaire entourée de rosiers qui ont perdu de leur fraîcheur, signe de tristesse. «Mon frère était très humble, plein de sagesse. Il était très estimé. Sa disparition est une perte immense, mais il restera toujours vivant dans nos cœurs», déclare d’une voix émue Baya, la sœur du défunt. Ils sont venus des quatre coins de la Kabylie, mais aussi d’autres régions du pays, pour saluer la mémoire de ce journaliste, considéré comme l’un des pionniers de la presse francophone en Algérie. Omar Belhouchet, directeur du quotidien El Watan, invité par le président de l’Association des journalistes et correspondants de Tizi Ouzou à donner un témoignage sur le regretté, a rappelé les qualités et le talent de Mohamed Saïd Ziad. «Il était un homme qui portait des valeurs de liberté, un homme libre. Ses amis n’étaient pas Boumediène ou Kasdi Merbah. Ses amis étaient Kateb Yacine, Ali Zamoum et Issiakhem. Il était un homme agréable, qui nous parlait d’une tendresse infinie. J’ai tenu à être présent, aujourd’hui, ici, en signe de gratitude à cet homme de conviction», a-t-il dit. Sadek Aït Hamouda, l’un des anciens journalistes de la wilaya de Tizi Ouzou, a, lui aussi, souligné que le défunt faisait peur par sa modestie et sa résistance à ceux qui le taraudaient. «Aujourd’hui, il est mort dignement », a-t-il ajouté. «Dda Mohand était plein d’humilité», témoigne Cherif, qui était au chevet du défunt depuis le début de sa maladie. Plusieurs élus locaux, des députés et des hommes de culture ont assisté également à l’enterrement de Mohamed Saïd Ziad, qui a été inhumé au cimetière du village, aux côtés des siens. Dans la foule, des jeunes immortalisent ce moment plein d’émotion en essayant de prendre des photos à l’aide de leur téléphone. Des moments pleins d’émotions.

Une stèle pour Si Moh Ou M’hand

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Une stèle en hommage au grand poète kabyle  Si Moh Oumhand sera bientôt érigée sur l’esplanade de la maison de la culture (ex cinéma) de Ain El Hammam. C’est ce que nous a déclaré L’Yazid Ould Taleb, le président de l’APC de la localité, en marge de la cérémonie commémorative de la mort du chantre  qui s’est déroulée récemment  sur le lieu de l’enterrement de Si Mohand. Si Mohand est né Icheriwene ( Larbaâ Nath Irathen) en 1845. Il a passé une grande partie de sa vie à Aïn El Hammam où il avait de nombreux amis. On raconte d’ailleurs que c’est l’un d’eux, un villageois d’Ait Sidi Saïd qui lui promit un enterrement digne de lui alors qu’il était alité, très malade. Il  mourut à l’hôpital Sainte Eugénie (actuel EPH de Aïn El Hammam) le 28 décembre 1906. Il fut enterré dans un coin réservé aux exilés «thimeqvart gueghriven», au cimetière d’El Karn d’Ait Sidi Saïd, situé  à l’entrée de la ville de Ain El Hammam. Pour l’histoire, il y a lieu de rappeler que contrairement à ce que beaucoup de gens croient, Si Mohand n’est pas enterré à Asseqif N’Tmana. Sa sépulture se trouve au cimetière de Tiqerravine, à environ un kilomètre d’Asseqif Netmana, un autre cimetière appartenant aux Ait Sidi Saïd.  

Les enseignants de tamazight en formation

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Les enseignants de tamazight exerçant dans les écoles primaires de la troisième circonscription qui réunit  les maîtres des  daïras  de Aïn El Hammam, Ath Yenni, Ath Ouacif, Iwadhiyen et Tizi Ouzou, ont été regroupés  dimanche et lundi au lycée de Tassaft ( Yatafen) pour un séminaire de formation sur «les nouvelles approches pédagogiques». Organisée par M. Boudinar M’hana, inspecteur de la matière,  cette rencontre  a rassemblé plus de 90 maîtres qui ont assisté à plusieurs exposés suivis de débats que les concernés ont trouvé «enrichissants». Par ailleurs, une communication ayant pour thème «Les compétences de base dans l’approche par les compétences» a été donnée par M. Tahar Ouali, professeur formateur en sciences de l’éducation. D’autres thèmes tels «Peut-on évaluer les compétences en lecture ?», «Comment remédier aux lacunes », «La situation d’intégration» «Les techniques de la classe» et autres, ont été présentés par des enseignants, sous forme d’exposés, suivis des critiques de leurs pairs. Le  séminaire  a été ouvert par le secrétaire général de  la direction de l’éducation de Tizi Ouzou,  en présence du chef de daïra de Beni Yenni, des P/APC de  Yatafen et des Ath Ouacif. En marge des activités, strictement pédagogiques, les participants ont déposé des gerbes de fleurs au pied de la stèle du colonel Amirouche Ath Hamoudha ainsi que sur les tombes de Mouloud Mammeri et de Mohya, tous natifs et enterrés dans la région. Notons enfin, que ce séminaire a été dédié aux militants berbéristes M’Barek Ait Menguellet, Ould Hamouda Amer et Ait Mohand Saïd Salah, exécutés en Mars 1956 dans la région d’Ait Ouabane, un village de la commune d’Akbil.  

Tikobaïn : Les habitants réclament le téléphone fixe

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Des dizaines de foyers à Tikobain (Ouaguenoun) ne sont pas raccordés au réseau filaire de téléphone. Il s’agit notamment de la cité «84 logements» et du village Tighilt Ouguerroudj, situés à quelques encablures de ce chef-lieu de daïra. Ainsi, ils sont des centaines de citoyens à être privés de ce moyen de communication, devenu indispensable de nos jours. «A l’ère du boom des nouvelles technologies de l’information et de la communication, du lancement de la technologie 3G dans le pays, nous vivons encore dans l’isolement à cause de l’absence du téléphone et donc de l’Internet», dira Rabah, jeune villageois.Notre interlocuteur nous fera savoir que des démarches ont été entreprises par son village auprès d’Algérie télécom en sollicitant l’extension du réseau téléphonique pour permettre aux abonnés d’effectuer des branchements, mais en vain. La même situation est vécue par les locataires de la nouvelle cité «84 logements».   

Ouadhias : Bouchons interminables au chef-lieu

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Au chef -lieu de la commune des Ouadhias, au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, la circulation routière est des plus lentes depuis plus de deux mois. En effet pour traverser l’axe principal  de la RN 30, long de 2 kilomètres, il faut au moins 30 minutes. Depuis l’entrée au  lieu dit eucalyptus, la circulation est trop lente. Des chaînes de véhicules se forment à perte de vue et n’avancent qu’au pas de tortue. La chaussée extrêmement dégradée n’aide en rien la fluidité de la circulation. Les agents de circulations généralement très présents et le barrage fixe de l’armée à proximité de la défunte entreprise Cometal n’arrivent pas à juguler le problème de la saturation de la circulation. Un transporteur assurant la desserte Ouadhias Boghni dira : «Les bouchons sont interminables le long de la journée. Pour traverser cet axe routier d’à peine 2 kilomètres, nous perdons parfois plus de 30 minutes. L’état de la chaussée n’est pas fait pour arranger la situation. Il est plus qu’urgent de revêtir cet axe et de prévoir une déviation». Rappelons que les travaux de bitumage de la RN30 entamés il y a quelques semaines, ont été suspendus après seulement quelques centaines de mètres de revêtement, pour des raisons que même les autorités locales ignorent. Un projet de réalisation d’une route de déviation existe mais l’entame des travaux n’est pas encore à l’ordre du jour. A présent les usagers et les automobilistes endurent un cauchemar nommé lenteur de la circulation routière.  

Larbaâ Nath Irathen : Pièce théâtrale sur la guerre de Libération

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La troupe de théâtre l’Arc en ciel a présenté la pièce théâtrale «tametut n wemdjahed» (l’épouse du moujahid), samedi après midi à la salle de cinéma l’Afrique de la ville de Larbaâ  Nath Irathen, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de la création de l’association culturelle Igawawen. Le public de la région notamment des jeunes pour la plupart, des écoliers des, collégiens, des lycéens et des étudiants, venus de  tous les villages de la daïra ont découvert avec beaucoup d’intérêt ce spectacle qui traite de l’histoire de la guerre de libération nationale (1954-1962). Une  œuvre qui retrace le combat héroïque d’Ali et de ses frères moudjahidine durant leur lutte contre le colonialisme français, interprétée en kabyle par des jeunes comédiens talentueux.  Le  scénario de cette représentation,  écrit par Sid-Ahmed, dénonce la violence de l’armée coloniale française et le non respect des lois de la guerre notamment la torture et met en exergue le courage et le sacrifice des maquisards. Une mise en scène d’un récit historique qui connaitra un dénouement triste puisque le moudjahid Ali sera tué par les soldats  français. La mort de ce combattant pour la liberté ne provoque pas les lamentations de son épouse et de sa fille mais au contraire leur fierté. L’objectif de cette  activité du 4e  art est  de faire connaitre l’histoire aux jeunes générations et cultiver l’amour de la partie.                    

Aïn El Hammam (Tizi Ouzou) : Le déboisement continue

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Les forêts, jadis très denses, qui s’étalaient à perte de vue se rétrécissent comme une peau de chagrin. On assiste d’année en année à un déboisement massif de nos bois, qui s’éclaircissent à vue d’oeil. Les actions des organismes devant veiller à la protection de ce patrimoine ne sont pas perceptibles au niveau de la commune de Ain El Hammam, qui voit ses forêts dépérir de jour en jour. Aux incendies répétitifs de l’été succèdent les scies mécaniques des «coupeurs» d’arbres. Face la demande en bois de chauffage, certains jeunes se découvrent la vocation de bûcherons. Un métier rentable si l’on se réfère au prix de vente d’un chargement d’un petit camion. Sillonnant les chemins forestiers, ils se lancent à la recherche des arbres les plus côtés sur ce marché juteux. Ce sont alors les chênes verts dont le bois fournit les meilleures braises, qui viennent en tête du classement. Des chênes centenaires font les «frais» de cette folie destructrice. Les utilisateurs ont déjà fait provision de bois de chauffage depuis l’été. Cependant, les quantités importantes brûlées quotidiennement dans les cheminées, épuisent les réserves qui nécessitent un renflouement permanent si l’on ne veut pas être surpris par la neige. Les citoyens interrogés sur l’impact destructeur de leurs actes sur l’environnement, disent «être conscients et désolés». «Avec mon maigre salaire, je ne peux pas me permettre une trentaine de litres de mazout par jour. Pour faire face au froid glacial de la région, je n’ai d’autres solutions que d’abattre un à deux arbres annuellement». Un autre paysan demande que «l’Etat se penche sur notre situation en baissant le prix du fuel et de l’électricité comme il l’a fait dans certaines régions du Sud.» Quant au gaz de ville qui pourrait atténuer un tant soit peu cette destruction, il est loin d’atteindre tous les foyers.

Wilaya de Tizi Ouzou : Une coopérative pour le recyclage du textile

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Un groupe de femmes a mis sur pied une coopérative de recyclage de produits textiles après avoir bénéficié d’une formation à l’étranger dans le cadre associatif. Des femmes rurales se lancent dans une nouvelle activité dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il s’agit du recyclage du textile usagé. Ainsi, ces recycleuses se sont constituées en coopérative après un stage dans le domaine assurée par l’association Asfru de Tizi Ouzou en partenariat avec l’association «migration, solidarité et échanges pour le développement» de Strasbourg (France).Ces femmes diplômées, notamment dans la couture et la broderie, ont bénéficié d’une formation de transformation et de customisation du textile. «L’objectif général de ce projet est d’améliorer les conditions de vie et l’autonomisation des jeunes femmes en difficulté d’insertion économique et vivant dans des zones rurales enclavées de la wilaya de Tizi-Ouzou. Nous voulons aussi leur donner un appui dans leur projet innovant pour la protection de l’environnement et la valorisation des déchets. Nous voulons favoriser l’entreprenariat féminin, grâce notamment à l’apport technique des migrants d’origine algérienne par le biais de formation sur la collecte, la transformation et la customisation de vêtements, avec aussi le soutien des réseaux de l’APAM (association pour l’apiculture de montagne) et de l’ASFRU qui permettent aux femmes de communiquer plus largement sur leur activité et ainsi de la développer», indique Djillali Kabeche, directeur de l’AMSED, précisant que «ce projet s’inscrit également dans l’optique de créer un nouveau concept innovant de recyclage dans la wilaya». Il explique par ailleurs que «les associations partenaires dans ce projet se sont engagées dans la dynamique enclenchée par l’Etat pour développer l’économie locale et préserver l’environnement. Ils ont sélectionné 10 femmes pour fonder la coopérative dans un esprit de mutualisation des moyens, des ressources et des savoirs», ajoute-t-il, soulignant que «ces femmes ont bénéficié de moyens matériels importants qui leur ont permis de prendre des initiatives et de développer leurs méthodes, procédés et outils pour la collecte et le tri des textiles usagés en vue de les revaloriser. Leur implication active permet de faciliter leur accès aux droits socio-économiques», a souligné M. Kabeche. Notons par ailleurs que les couturières de cette coopérative ont exposé leurs produits, le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée internationale de la femme, à la placette du musée de Tizi Ouzou. Elles ont aussi organisé un atelier de démonstration des techniques de transformation et de customisation du textile usagé.  

Tadmaït : Un siège pour les handicapés

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L’association d’aide aux personnes handicapées (AAPH), dénommée «Thilelly», a ouvert la semaine dernière son nouveau siège à la rue Colonel Amirouche du chef-lieu de la commune de Tadmaït, à 18 km à l’ouest de Tizi-Ouzou. L’inauguration de ce nouveau local a eu lieu  en présence des membres de l’association et de bienfaiteurs. Depuis la semaine dernière, une permanence est assurée au siège de Thilelly, ouvert de dimanche à jeudi, de 8H30 à 15H30. La secrétaire de ce bureau a comme rôle de recenser les handicapés et leurs parents en vue de prendre en charge leurs problèmes ou de les orienter. «S’occuper des handicapés n’est pas une charité, mais c’est un devoir. Aussi, nous faisons appel à tous ceux qui peuvent soutenir cette frange de la société à le faire du peu qu’ils pourraient», dira le président de Thillely. Créée en 2011, cette association a eu à distribuer déjà une trentaine de fauteuils roulants électriques au profit de handicapés moteurs de la région.

Tirmitine : Deux ans d’attente pour un permis de construire

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Les habitants de la commune de Tirmitine, à une quinzaine de kilomètres au  sud- ouest de Tizi- Ouzou, bénéficiaires de l’aide à l’habitat rural, déplorent le retard  accusé dans les procédures administratives pour la délivrance d’un permis de construire. En effet, après le dépôt du dossier de construction, son étude  par les services de l’APC, ce dernier doit passer par la daïra, la direction du  logement et des équipements publics (DLEP), et la caisse nationale de logement (CNL), avant que la décision d’attribuer un permis de construire ne soit établie.   Les bénéficiaires des trois villages de la commune, à l’instar d’Ait Arif, Tirmitine et Zerouda, regrettent le retard dans le traitement des dossiers, qui, selon eux, peut durer des années. «Nous nous demandons si nos dossiers sont pris en considération pour l’étude, car cela fait plus de deux ans que j’attend mon permis de construire. A chaque fois que je parle aux responsables concernés, ils me justifient par le grand  nombre de demandes reçues par les intéressés de l’aide à l’habitat rural», déplore un villageois de Tirmitine avant d’ajouter : «Nous appelons les services concernés de prendre nos dossiers au sérieux !» Notons que le délai qu’accuse l’étude du dossier de construction  signifie un autre retard dans le versement de la première tranche estimée à 28 millions de centimes pour le commencement des travaux.

Aïn El Hammam : L’essence sans plomb introuvable

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L’essence sans plomb, utilisée par de nombreux automobilistes dont les véhicules sont conçus avec l’option de protection de l’environnement, est introuvable au niveau des stations d’essence de la commune de Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres de Tizi Ouzou. L’ancienne pompe d’essence appartenant à Naftal, demeure la seule qui soit munie d’un volucompteur pour ce type de carburant. Cependant, elle n’en dispose pas depuis plus d’un mois au grand dam des usagers. Rien n’indique les raisons de cette rupture qui tend à durer, créant des désagréments aux clients de la société nationale, chargée de la commercialisation des carburants. Lorsqu’une panne ou une interruption quelconque de la distribution survient, comme c’est le cas en ce moment, les automobilistes sont forcés de se déplacer vers les communes limitrophes d’Ait Agouacha ou de Yattafen, toutes deux distantes de plus de dix kilomètres de Aïn El Hammam,  pour s’approvisionner.  Selon un pompiste, cette défaillance «est due à l’opération de barémage, un moyen qui consiste à jauger les citernes, effectuée par les services techniques de la société». Pourtant, cette crise ne serait pas survenue si les trois autres stations privées, existant au niveau de Aïn El Hammam disposaient de pompe sans plomb et ne se limitaient pas à la vente du gasoil et de l’essence super. En colère, contre Naftal, les usagers ne comprennent pas que cette  rupture perdure. «On comprend qu’une panne bloque les machines deux ou trois jours, mais que l’absence d’essence dure plus d’un mois est inacceptable», nous confie un automobiliste rencontré sur les lieux.  

Un hôpital de 120 lits à Bouzeguène

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Le ministre de la Santé a décidé d’inscrire à l’actif de la daïra de Bouzeguène un hôpital de 120 lits. Dans une déclaration signée par les comités de village de huit communes appartenant à 5 daïras (Bouzeguène, Azazga, Mekla, Ain El Hammam et Iferhounène), il est  suggéré  à M. Abdelmalek Boudiaf l’implantation de ce nouveau projet  à  Messouya, aux alentours du village agricole de Boubhir. Ils motivent leur choix par  la situation stratégique de ce lieudit.  «C’est un ensemble de terrains plats (de grandes étendues), parmi les meilleurs fonciers que compte la région. Il répond à toutes les commodités et exigences comme l’extension», soulignent les signataires  de la pétition. Selon eux, la situation stratégique de Messouya, au centre de cette vaste région très peuplée, rentabilisera à coup sur ce grand projet d’intérêt public et désengorgera très certainement les hôpitaux de la région, à savoir l’EPH  d’Azazga  et celui de Aïn El Hammam.  «Les communes citées auxquelles on peut ajouter celles d’Idjeur, Iferhounène, Illilten et Ait Khelili, sont presque toutes à équidistance de Messouya (entre 15 et 25 minutes de route. Aussi, ce lieudit  est situé  à environ 200 mètres d’altitude donc, le risque d’enneigement est presque nul», concluent les représentants des comités de village.
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